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Métier Passion = Bénévolat ?

  • Photo du rédacteur: Flora Cassoux
    Flora Cassoux
  • 16 juin
  • 2 min de lecture

Je fais un métier que j’aime. Vraiment.Mais ça ne veut pas dire que je le fais “par amour de l’art”, ou “pour le plaisir”.Et encore moins… gratuitement.

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Quand on aime ce qu’on fait, est-ce que ce n’est plus du travail ?

C’est une petite phrase qu’on entend souvent :👉 « Tu as de la chance de vivre de ta passion ! »Sous-entendu : tu t’épanouis, donc tu n’as pas vraiment besoin d’être payée.

Dans l’imaginaire collectif, le métier passion serait un entre-deux flou entre loisir et emploi.Et dans ce contexte, parler de rémunération devient presque un tabou. Voire une indécence.

Mais soyons clairs :👉 Un métier passion, ça reste un métier.Avec des compétences, du temps, de la rigueur, des investissements. Et une vraie valeur.

Ce que j’entends encore trop souvent…

  • « Mais ça va, tu fais ça pour le plaisir non ? »

  • « Tu pourrais nous faire une petite démo, pour l’événement ? Ce serait sympa… »

  • « On n’a pas de budget, mais ça te ferait de la visibilité ! »

Je le dis sans colère, mais avec fermeté : Le plaisir de créer ne doit jamais masquer le droit d’être payé.

Quelques vérités qui méritent d’être dites

🔸 Ce n’est pas parce que c’est joli à regarder que c’est gratuit à produire. 🔸 Ce n’est pas parce qu’on aime ce qu’on fait qu’on doit le faire à perte. 🔸 Ce n’est pas parce qu’on est passionné·e qu’on est dénué·e d’ambition.

Valoriser son travail, c’est aussi valoriser son métier. Et défendre des tarifs justes, c’est défendre une économie créative viable, durable… et respectable.

Et vous ?

Est-ce que vous vous sentez à l’aise pour parler d’argent dans votre métier passion ? Ou est-ce que ce sujet reste encore délicat à aborder, à assumer, à défendre ?

✨ Vos retours sont les bienvenus. Parce que plus on en parle, moins c’est tabou !

 
 
 

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